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Favoriser l’empowerment par l’aide humanitaire et l’éducation

Micro-agriculture / Ghana

Dans le nord du Ghana, des centaines de petits agriculteurs accusés de sorcellerie doivent fuir ou sont chassés de chez eux, et doivent vivre dans des camps, dans des conditions déplorables. Dans ces camps, ils ne disposent que de peu d’information sur les techniques d’agricultures modernes et leurs ressources financières, inexistantes ou extrêmement réduites, ne leur permettent pas d’acquérir d’intrants pour leur production. Les rendements générés sont donc de ce fait très bas, et les petits agriculteurs sont touchés par l’insécurité alimentaire et l’extrême pauvreté. 

NOTRE IMPACT

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757

agriculteurs (534 femmes) impliqués

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2,800

bénéficiaires

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3

camps ciblés

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1,ha

cultivé par bénéficiaire

Notre action

Le programme avait pour objectif de soutenir les agriculteurs les plus vulnérables, principalement des femmes bannies de leur village, en les aidant, grâce à l’aide humanitaire et à l’accès à la formation, à devenir auto-suffisants. Des semences, des fertilisants, des poulets et du matériel (équipements de protection, systèmes d’irrigation, machines d’égrenage) ont été distribués dans le but de rendre les bénéficiaires autonomes et d’accroître la production afin qu’une partie puisse être vendue et générer un revenu complémentaire.

En partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, la Fondation a de plus mis en place des actions de formation sur les pratiques agricoles durables, et notamment l’inter-culture, la rotation des cultures et le compost. Ces pratiques ont pour but d’améliorer les rendements, la sécurité alimentaire et les revenus des agriculteurs et agissent en faveur de la préservation de l’environnement.

Impacts

A fin 2014, les rendements de maïs avaient augmenté de 283% par rapport à ceux enregistrés au démarrage du programme, ceux de millet et de sorgho de 118% et ceux de niébé et de soja de 87%. L’élevage de poulets, source de revenus complémentaires, a lui aussi eu un impact positif. Dans le camp de Gnani, les fermiers ont ainsi rapidement atteint l’autosuffisance et ont pu entamer la seconde année du programme sans aide directe de la Fondation.

Durée du projet

2013 à 2017

 

Au départ, nous avons travaillé très dur dans nos champs, avec peu de résultats. Mais grâce au matériel agricole et à la formation dont nous avons bénéficié, maintenant, même à mon âge, je suis capable de travailler dans ma ferme. Mes petits enfants n’auront plus à souffrir de la faim. Deux de mes poules couvent, et si les œufs éclosent, je vais pouvoir agrandir mon cheptel.

Garunpaga Camp de Gnani